Septembre 2006: le succès de Google

Actualités Septembre 2006

Comme d’habitude, deux formats : les brèves et l’article. Bonne lecture et bonne rentrée à tous.

 

 

 

 LES BREVES

 *Intermarché va développer sa gamme de magasin de centre ville en  adoptant un format proche d’un supermarché (1000m² et 9000 références) et en avançant le concept  de «  grignotage » ou «  snacking » via leur espace «  sur le pouce » près de la boulangerie

 

 

 

 *Carrefour va développer l’utilisation des étiquettes radio-fréquence d’abord sur le textile mais aussi sur les packagings. Avec l’antenne relais, elles agiront comme des antivols.

 

 *Téléshopping a ouvert deux boutiques à  Paris (environ 100m²) avec objectif de réaliser 10 % de son CA dans 15 boutiques d’ici 5 ans.

 *Après le B to B, le B to C, le nouveau marché à la mode est le C to C (consumer to consumer) qui représente 1,5 milliards d euros de CA en 2005. On note 32 millions de visiteurs sur les 5 principaux sites leaders (e bay, Price minister, 2xmoins chers, Amazon, Alapage)

 

*Quelques lois ou principes que j’aime bien en cette rentrée( à utiliser en cours !!)  :

 -         Loi  de Laborit : On commence toujours par faire en premier les choses qui nous plaisent. Le reste.. après !!Pour être efficace, commençons par le plus pénible.

-         Loi de Fraisse : plus l’intérêt est grand plus le temps passe vite..

-         Loi de Murphy : chaque chose prend toujours plus de temps que prévu. Planifiez vos dossiers.

-         Loi de parkinson : Plus on a du temps pour une tâche, plus on en prend. Sachons donc être productifs..

-         Loi d’illich : au-delà d’un certain seuil l’efficacité décroît, comme quoi il faut des pauses !!

-         Principe de Peter (à méditer) : dans une hiérarchie, chacun tend à s’élever jusqu’à son niveau d’incompétence.

 

ARTICLE

Quand l’innovation par la rupture a poussé Bill GATES au bénévolat….. Et oui ! Vous êtes peut-être surpris mais Bill Gates est bien dorénavant investi dans le domaine associatif via sa fondation. Il a d’ailleurs annoncé son retrait progressif de Microsoft.  Mais pourquoi me demanderez-vous et quel rapport avec le titre ?

 

 

 

En fait, je vous renvoie à un excellent article du dernier «  capital » qui parle du match Google/Microsoft. Et comme quoi les grands esprits se rencontrent !! C’est aussi de ça dont je vais vous parler.Au départ fut GOOGLE ! Une entreprise créée en 1997 mais dont le développement est tellement fulgurant et le Business plan imparable  (entre autre en rapport avec sa diversification) que Microsoft a pris un sacré coup de vieux et semble avoir du mal à se redresser. En clair l’action chute et le capitaine qui n’aime pas être second  (et a surtout un sacré sens de l’anticipation) quitte le navire avant l’heure pour se consacrer à sa fondation comme d’autres grands noms avant lui.

 

 GOOGLE un moteur de recherche pas comme les autres.

 Vous l’avez remarqué Google n’est pas qu’un moteur de recherche, c’est aussi une mesure de pertinence. En clair, un outil qui affiche en premier lieu les meilleures adresses et a rapporté à ses deux dirigeants Larry Page et Sergey Brin environ 12,9 milliards de dollars de fortune. (A  33 ans c’est pas mal, non ?)

 

 

 

 En fait tout commence  à Stanford lorsque nos deux compères passent un doctorat et ont pour projet une thèse sur les moteurs de recherche. A l’époque il en existe beaucoup déjà dont le célèbre Yahoo (dont d’ailleurs vous ne saviez peut-être pas que le mot qui le désigne signifie aussi  un terme de mépris en anglo-saxon.) Mais le problème est que ces moteurs affichent toutes les pages où le mot clé apparaît sans classement. En gros, si vous cherchez à voile par exemple, on peut vous renvoyer vers un auteur déclarant qu’il met les voiles, un site de bateau à voile ou le dernier site gay à voile et vapeur sans oublier une étude sur les femmes et le voile !!

  Pas d’ordre et des recherches fastidieuses. C’est là que vient l’idée : étudier le nombre de liens vers une page pour en permettre de déterminer par comptage la popularité de la page, la pertinence de la réponse et donc opérer un classement favorisant l’absence de fouillis et de mélanges. C’est dans leur chambre qu’ils développent cette technologie en mettant en réseau un très grand nombre d’ordinateurs et. ça marche !! Leur premier objectif est de vendre le concept mais seulement aucun des acteurs présents ne veut l’acheter ne voyant pas l’utilité….

 Que faire ? Nos deux compères se retournent vers un « capital risqueur », fondateur d’une marque d’éléctroménager (et oui !) et ils empochent un chèque de 100000 dollars. Ils peuvent donc créer leur société et développer leur concept.

 Le GOOGLE

 

 

 

Mais comment l’appeler ? Rappelons que les deux hommes sont adeptes des mathématiques et de l’informatique. A ce titre, ils ont lu dans leur cursus un traité du mathématicien «  Kasner » intitulé «  les mathématiques er l’imagination » .( Pour vous endormir je vous le conseille). Dans celui-ci l’auteur raconte qu’un jour il a demandé à son neveu  de 9 ans comment il appellerait un nombre équivalent à 10 puissance 100 (1 suivi de 100 zéros). Le petit  répondit un googol et l’auteur s’amusa de cette remarque..

 

Mais finalement se dire les deux amis,  internet va générer des millions de pages et de liens. Pourquoi ne pas appeler notre moteur : Google (prononciation proche en anglais).  Et voilà pour le nom. Aujourd’hui Google, c’est 

 -         + de 80% des recherches internet en France

-         8 milliards de pages web

-         Un verbe à part entière dans certains dictionnaires anglo-saxons.

-         Une multitude de service dérivés (et gratuit pour la plupart) tels google earth, google desktop, Gmail.

-         Un projet pharaonique : mettre tous les livres en bibliothèque virtuelle

 

Et voilà comment cette innovation de rupture en laquelle beaucoup n’ont pas cru pousse Mr Microsoft vers la porte.

 

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